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Pré-maternelle

« L’imagination peut reposer uniquement sur un fondement sensoriel. L’éducation sensorielle qui prépare la perception exacte et précise de tous les différents détails dans les caractéristiques des choses constitue la pierre angulaire de toute l’observation. Cela nous aide à extraire du monde externe le monde matériel à assembler à l’intention de l’imagination. »

Maria Montessori

De la pré-maternelle à la maternelle ... quel parcours !

Dans un environnement parfaitement bilingue, les enfants de l’école Montessori Ville-Marie débutent leur formation avec un programme qui répond scrupuleusement à leurs besoins en éducation. À titre indicatif et non limitatif, nous vous présentons les volets qu’un enfant, fréquentant notre école, développe en toute évidence.

La vie pratique

viepratiqueLorsqu’un enfant entre à la casa (niveau pré-maternelle) à l’âge de 2½ ans ou 3 ans, on peut considérer la zone et l’aspect de la salle de classe Montessori appelés « Vie pratique » comme le lien à l’environnement de la demeure de l’enfant et ainsi un prolongement du processus de développement de l’enfant. L’enfant recherche naturellement et spontanément l’ordre dans l’autonomie et l’indépendance par voie du mouvement et d’activités déterminées ayant un but et des objectifs. Le matériel de vie pratique entraîne les enfants à des mouvements précis, ce qui leur permet de se concentrer, de travailler à leur propre rythme sans interruption, d’achever leur travail et d’en acquérir une satisfaction intérieure. ( À l’âge de 3ans, les enfants s’intéressent plus au mouvement de frottement du nettoyage d’une table qu’à la rendre propre. )

Le matériel de vie pratique remplit également des buts précis dans le monde réel pour les enfants : ils apprennent à boutonner leur chemise ou blouse, à lacer leurs chaussures et à se laver les mains, le tout sans être aidé par l’adulte. Ils prennent également soin de l’environnement préparé, en polissant le bois et époussetant les tablettes. Le matériel aux dimensions adaptées aux enfants leur fait signe, et leur permet de progresser dans leur autonomie. Ils choisissent des travaux à mesure que leurs besoins se développent.

De plus, la zone « Vie pratique » baigne l’enfant dans une atmosphère sociale où « S’il vous plaît », « Merci » et une offre polie d’assistance comme « As-tu besoin d’aide pour ton travail ? » constituent des piliers incontournables de la conversation. On traite l’enfant avec respect, et il devient donc respectueux.

Le sensoriel : bâtir l’imagination par le réel

sensorielLes enfants vivent dans un monde de sens. Pour continuer une tâche créative, l’enfant doit faire ressortir des impressions qu’il a déjà reçues. Par la vue, l’ouïe, le goûter, l’odorat et le toucher, le matériel sensoriel met pleins feux sur la réalité. Par exemple, le concept du long et du court découle de tiges rouges de longueurs variées. Le langage se clarifie et le vocabulaire s’aiguise. De plus, comme ces tiges se présentent en longueurs unitaires de 1 à 10, elles jettent aussi les bases de la gradation mathématique. Autre exemple : on expérimente la rugosité et la douceur en touchant un papier sablé et un bois poli lisse. Plus tard, on répète ces leçons au moyen du globe en papier sablé qui aide l’enfant à distinguer entre terre ( papier sablé ) et eau ( lisse ). Le matériel sensoriel sert également à clarifier les différences entre gros et petit ; léger et lourd ; épais et mince ; fort et doux ( volume ) ; haut et bas ; chaud et froid ; les couleurs ; les odeurs ; et les formes géométriques solides et planes. Ainsi, le matériel sensoriel constitue une clé au monde et forme la base de l’abstraction.

Les mathématiques : matérialisation de l’abstrait

mathematiqueL’approche montessorienne des mathématiques revêt une aura spéciale pour de nombreuses raisons. Toutes les opérations se dégagent de la manipulation concrète d’« abstractions matérialisées » telles que des tiges, des boules, des axes ou fuseaux, des cubes, des cartes et compteurs, etc. Les enfants n’apprennent pas purement et simplement à compter : ils peuvent aussi visualiser toute la structure de notre système de numération et d’effectuer les opérations d’addition, de soustraction, de multiplication et de division avec une vue d’ensemble habitant leur esprit. On présente aussi aux enfants les possibilités de mémorisation de faits à un jeune âge, où des combinaisons comme 3 + 2 = offrent une véritable fascination à l’âge de quatre ans. Si on manque cette période sensible, l’apprentissage par cœur deviendra nécessaire par la suite. On met le matériel en ordre de sorte que les conditions de découverte mathématique ressortiront toujours. Une fois initiées par voie des directives de l’enseignant(e), les formules et la résolution de problèmes se matérialisent dans des groupes d’objets qui entraînent l’enfant à l’apprentissage indépendant. Les enfants retiennent mieux toute information qu’ils résolvent ou arrivent à comprendre par eux-mêmes.

Lire et écrire : les voies d’accès à la culture

lireLa lecture et l’écriture constituent les clés pouvant aider l’enfant à mettre à jour, conserver et synthétiser les connaissances. Les enfants d’âge préscolaire s’immergent dans la dynamique de leur propre développement de la langue. À l’aide d’un alphabet mobile et de lettres en papier sablé, les jeunes enfants peuvent établir sans effort des liens entre les sons, les symboles, leurs formes et leur formation écrite.

À mesure que les enfants améliorent leur lecture de mots, ils désirent connaître plus de noms de choses. La salle de classe regorge d’images, d’étiquettes et de casse-tête portant le nom des figures géométriques, des pays et des formes terrestres, par exemple. Depuis le tout début, la lecture et l’écriture se lient intimement à la culture. L’intérêt et l’amour de l’environnement propulsent la maîtrise des aptitudes.

Intégration de l’art et de la musique dans la journée

Tout comme nous reconnaissons les différents stades de la croissance sur les plans de la vie pratique, de la langue sensorielle et des mathématiques, aussi devons-nous absolument tisser des liens inextricables entre les stades de développement et les arts. Avec une facilité relative, on introduit des exercices artistiques et musicaux dans l’environnement. On se prévaut de l’utilisation de divers médias comme l’argile, les crayons de cire, les pastels à l’huile, la craie de couleur, les collages et contre-collages, la peinture, etc. Plus l’enfant obtient des occasions d’expériences en arts, plus il (elle) devient capable de s’exprimer. Il en va de même pour la musique. Les arts donnent aux enfants une autre dimension du programme et d’eux-mêmes.